Mercredi 5 février 1997
Les « folles de mars ». 27 hommes et 9 femmes ont été interpelés (soutiens et sans-papiers) ainsi que Me Brigitte Plaza, avocate des sans-papiers, dans la rue du Bac, devant la maison de la
fille de Chirac, à qui ils voulaient remettre une lettre pour le Président. Les francais ont été libérés. Les sans-papiers (10 dont Madjiguène) ont été emmenés à la Cité, puis relachés peu après. Au moment de l'interpellation, au Sénat où était débattue la loi Debré, Jack Ralite prenait la parole pour déclarer :
« Je viens de prendre connaissance d'une dépêche de presse confirmée par un appel téléphonique au collège des médiateurs qui fait état de l'interpellation, ce matin, de femmes sans papiers et de personnes les accompagnant [...]. Au moment où nous discutons de ce projet de loi, cet acte constitue un symbole quelque peu provocant. Ce texte a été qualifié de « technique », et je ne sache pas qu'il mette en cause le droit de manifester [...]. Je demande donc à M. le ministre de l'intérieur d'intervenir immédiatement pour que ces personnes soient libérées. »
18h, cycle de conférences publiques "contre le racisme et la xénophobie" organisées par l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne (amphi Richelieu) : La France et les étrangers. Evolutions de l'opinion et des politiques. XIXe et XXe siècles, par Antoine Prost.