[textes de la coordination] |
Ils se félicitent que depuis plusieurs mois les sans papiers se mobilisent pour obtenir leur régularisation, malgré le dangereux développement des thèses xénophobes et racistes.
Ils soutiennent les grèves de la faim en cours ainsi que toutes les formes de lutte décidées par les collectifs.
Ils dénoncent l'attitude des pouvoirs publics qui refusent de négocier, si ce n'est partiellement pour les parents étrangers d'enfants français, et qui bien pire cumulent les charters semaine après semaine avec la complicité des consulats des pays d'origine, en menaçant d'expulsion tous ceux qui ne sont pas régularisés.
Ils exigent une solution d'ensemble sur des critères collectifs tels que ceux mis en avant par les sans papiers de Pajol et repris par le collège des médiateurs, sur la base des attaches sociales et familiales en France, du droit d'asile, des droits humains élémentaires et du refus de la double peine.
Ils notent avec satisfaction que la solidarité active avec les sans papiers s'amplifie, tant parmi les associations de défense des droits de l'homme, dont plusieurs étaient invitées au débat, que parmi les églises, les organisations syndicales et politiques ou les milieux intellectuels.
Ils se constituent en coordination nationale sachant que d'autres collectifs qui n'ont pu venir se sont déclarés partie prenante.
Ils désignent un secrétariat de 5 membres et se dotent des moyens de fonctionnement nécessaires.
Ils décident de tout mettre en oeuvre pour créer le rapport de force qui contraindra les autorités à changer de cap.
La coordination nationale se propose donc comme objectifs :
Pour contacter la coordination nationale des sans papiers :