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Paris, le 07/11/2000
Le Ministre de l'Intérieur, Mr Daniel Vaillant vient enfin de répondre, à nos courriers l'interpellamt sur la situation des déboutés des multiples Circulaires et de la loi RESEDA de M. Chevènement son prédescesseur.
Sa réponse ne laisse aucun espoir pour nous. Il nous répond "son regret" (sic) de constater que "la procédure de régularisation" sur la base des Circulaires Chevènement est "terminée". Il nous renvoie aux Préfectures en signalant que celles ci doivent décider sur la base de la consigne que "la régularisation des Sans Papiers", c'est fini! C'EST INACCAPTABLE!
Pour faire la démonstration que les Sans Papiers, C'EST PAS FINI! Soyons le plus nombreux dans les rues de Paris à la MANIFESTATION NATIONALE à
l'appel de la Coordniation Nationale des Sans Papiers du 25 NOVEMBRE 2000.
Un appel unitaire à ctte manifestation vient d'être adopté signé par les organisations : CGT, PCF, LCR, SUD, MRAP, LDH, Les verts, AC!, etc, sur la base de l'appel national que nous avons rédigé.
La Coordination Nationale mesurant l'enjeu face à cette attitude dangereuse et irresponsable des autorités invite tous les Sans Papiers et tous les Collectif et soutiens à prendre amplement la mesure de la gravité pour nos vies du mépris affiché par le gouvernement. TOUS ENSEMBLE DISONS NON AU RETOUR DANS L'OMBRE!
Le Secrétariat de la coordination Nationale des Sans Papiers
Communiqué de la Coordination nationale des Sans Papiers:
La lutte des sans papiers, impulsée par la Coordination nationale et les organisations de soutien n'a pas pour objectif une négociation partielle par département. Cette lutte engagée depuis Saint Bernard en 1996 a pour objet une véritable régularisation et une autre politique migratoire.
Le refus de discuter de Daniel Vaillant relève du mépris à l'égard de femmes, d'hommes et d'enfants présents sur le sol français depuis de nombreuses années. Pour la plus part, ils travaillent, leurs enfants sont scolarisés, leur vie s'inscrit dans cette société, le pouvoir ne peut continuer à les ignorer et à les réprimer.
Le refus de pratiquer une véritable régularisation a produit 63 000 déboutés à la circulaire du 24 juin 1997. Cette situation bénéficie à des employeurs sans scrupules qui les exploitent dans les plus mauvaises conditions. Cette politique de non régularisation favorise l'économie souterraine néfaste au développement et les garanties des acquis sociaux au moment où se discute la charte européenne des droits fondamentaux.