PASQUA, DEBRE, CHEVENEMENT, même combat ! |
[bok.net/pajol] |
Bonjour,
Les Alternatifs (national) sont signataires du texte que vous difusés et à titre personnel Jean Jacues Boislarroussie et Paul Oriol. Vous trouverez ci-après le communiqué que nous diffusons par ailleurs:
Ainsi donc la fonction fait l'homme : hier, la police aux ordres d'un ministre de droite, attaquait à la hache l'église Saint Bernard, à Paris, aujourd'hui, la police aux ordres d'un ministre de gauche, attaque la Bourse du travail à Lille. Dans les deux cas, les premières victimes sont les sans-papiers.
L'équilibriste, Jospin, droit dans ses bottes comme un Juppé, avance sûr de sa politique "équilibrée" qui amène des hommes à mettre leur vie en danger parce qu'on veut effacer leur présence juridique sur le territoire. Là où, avec un peu d'intelligence et de cur, la question pouvait être rapidement réglée, (qui parlerait de sans-papiers aujourd'hui si en 1997, tous avaient été régularisés par le nouveau gouvernement ?), "l'habileté" de Jospin conduit des hommes, désespérés à mettre leur vie en jeu. Et misérablement, le gouvernement cherche à se couvrir en cherchant à mettre en cause les uns ou les autres sous prétexte de "non assistance à personne en danger".
En ne régularisant que la moitié des sans-papiers, en refusant de mettre à l'ordre du jour du Sénat la proposition de loi sur le droit de vote des résidents étrangers, en faisant toujours les choses à moitié, le Gouvernement espère satisfaire tout le monde. Qu'il prenne garde, des hommes mettent leur vie en jeu et nous ne mettrons que la moitié de notre bulletin dans l'urne !
Jean Jacues Boislarroussie (membre de l'exécutif), Paul Oriol (commission immigrés).