• des conditions d'attribution du titre de séjour de plein droit pour ceux qui résident en France depuis plus de 10 ans et pour les conjoints de Français et de réfugiés
• des conditions du regroupement familial
• de l'accès à la nationalité française
• du droit d'asile
• des droits des enfants nés en FranceŠ

• fichant les personnes qui peuvent être amenées à héberger un étranger
• renforçant les pouvoirs et l'arbitraire de la police et des préfets au détriment de la justice
• en remettant en cause la carte de séjour de 10 ans
• en imposant à un demandeur d'asile un régime semblable à celui du contrôle judiciaire
• en bloquant les passagers clandestins sur les bateaux
• en prolongeant la durée de rétention administrative
• en renforçant les moyens de contrôle policierŠ

Mais, l'exclusion ne menace pas que les sans papiers.

Toutes les mesures prises contre les travailleurs et les chômeurs favorisent les patrons. Ceux qui ont le pouvoir n'ont pas plus de considération pour les sans papiers que pour les travailleurs.

Aujourd'hui, la crise accroît le chômage et la pauvreté. Tous les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, n'ont qu'un objectif : attaquer les acquis et les droits des travailleurs. C'est pour cela qu'aucun parti n'a de «solution» à proposer. Tous se situent dans la même logique : celle du capiatalisme. Et, dans ce cadre, ils appliquent les mêmes recettes économiques avec les mêmes résultats catastrophiques. Ce système tire profit de la détresse qu'il organise à travers notamment la surexploitation des immigrés.

En bouclant les frontières, on désigne les immigrés comme seuls boucs émissaires à la crise. Les patrons ont pourtant toujours fait venir des travailleurs immigrés. Pendant des décennies, l'immigration a été tout profit.