[qui est concerné ?] |
Une logistique a été mise en place pour permettre la récolte de signatures, à travers la France, hors des corporations. Nous sommes en train de faire le pont avec les réalisateurs/cinéastes qui souhaitent que leur appel initial ne soit pas détourné vers une seule dénonciation de l'article 1 de la loi Debré.
Pour ceux qui se trouvent en province, nous appelons à organiser des marches de la gare vers le commissariat, le 22 février.
Pascal JOUBE, pjoube@worldnet.net
Nous, citoyens, déclarons :
« Nous sommes coupables, chacun d'entre nous, d'avoir hébergé récemment, pour des raisons personnelles ou professionnelles, des étrangers en situation irrégulière. Nous n'avons pas dénoncé nos amis étrangers. Et nous continuerons à héberger, à ne pas dénoncer, à sympathiser et à travailler sans vérifier les papiers de nos collègues et amis.
Suite au jugement rendu le 4 février 1997 à l'encontre de Mme Jacqueline Deltombe, "coupable" d'avoir hébergé un ami zaÔrois en situation irrégulière, et partant du principe que la loi est la même pour tous, nous demandons à être mis en examen et jugés nous aussi.
Enfin, nous appelons nos concitoyens à désobéir et à ne pas se soumettre à des lois inhumaines.
Nous refusons que nos libertés se voient ainsi restreintes.
Nous affirmons également que le simple retrait de la loi Debré ne suffira pas à modifier le caractère inhumain des lois en vigueur, dont le cas de Jacqueline Deltombe n'est qu'une illustration.
Parce que nous savons où mènent la désignation et la mise à l'écart d'étrangers, nous continuerons à résister. »
Nous continuerons a agir de la sorte a heberger, a ne pas denoncer, a sympathiser et a travailler avec nos collegues et amis sans verifier leurs papiers.
Nous appelons l'ensemble de nos concitoyens a refuser de se soumettre a des lois de circonstance, restrictives de nos libertes. »
Gerard Chaouat, Georges Peries, Laurent Dianoux
[suit le texte des cinéastes] »
Si vous décidez de signer, merci de transmettre
L'appel avec votre signature ainsi que le titre ou la fonction que vous aurez choisi de rendre public sera transmis à la presse. L'appel avec les informations publiques sera transmis sur le réseau selon des modalités à débattre avec vous.
Une liste de diffusion NON PUBLIQUE sera créée avec les adresses des signataires. Elle ne servira qu'à les informer des suites de l'initiative.
Vous trouverez des informations sur la loi Debré, par exemple sur la page du GISTI :
http://www.bok.net/pajol/gisti.html
Toutes suggestions sont les bienvenues.
Stéphane Bortzmeyer, Asdrad Torres, Ana Neves, Jean Sylvestre
[suit le texte des cinéastes] »
Philippe Lelong
Paris, France
plelong@compuserve.com
Pour savoir ce que vous devez faire de votre empreinte, contactez la :
Galerie Chantal Crouzel
40 r Quincampoix 75004 Paris
A la suite du jugement du 4 Février 1997 contre Mme Jacqueline DELTOMBE, "coupable" d'avoir hébergé un ami zaïrois clandestin et partant du principe que la loi est la même pour tous, nous demandons à être également mis en examen et jugés.
Notre tradition et nos idéaux nous obligent à considérer tous les hommes comme nos frères d'une seule ethnie : l'Humanité. Enfin, nous appelons nos concitoyens à désobéir et à ne pas se soumettre à des lois inhumaines. Nous appelons tous les Espérantistes à se solidariser avec nous dans cette bataille pour la dignité humaine. Nous refusons que nos libertés soient ainsi limitées. »
Contact : Vincent Charlot, esperant@worldnet.fr
10, Square Savorgnan de Brazza F-94310 Orly, Francio
tel. : 33 (0)1 48 92 63 79 / Faks : 33 (0)1 40 34 16 33
Walter Benjamin
Suite au jugement rendu, le 4 février 1997, à l'encontre de Mme Jacqueline DELTOMBE « coupable » d'avoir hébergé un ami zaïrois en situation irrégulière, et partant du principe que la loi est la même pour tous, nous demandons à être mis en examen et jugés nous aussi.
Nous appelons donc tous nos concitoyen-ne-s à désobéir et à ne pas se soumettre à la légalité de ces lois scélérates, inhumaines et injustes. Nous refusons que nos libertés, leurs libertés, soient ainsi bafouées.
En outre, nous rappelons que l'immigration n'est pas en soi un problème ; le vrai problème, c'est la crise sociale et politique. Nous exigeons donc le retrait sans conditions du projet Debré, ainsi que l'abrogation de toutes les lois anti-immigré-e-s votées depuis ces dix dernières années.
Nous appelons également tou-te-s les citoyen-ne-s à participer à la manifestation du samedi 22 février 1997, à 15 H, Place Royale à Nantes
Nous, qui avons "pleuré" à Saint-Bernard,
avons bien vu qui a ri à Vitrolles !! »
Nantes, le 18 février 1997
Pour tout contact : Vincent Charbonnier, « Appel Debré Zéro »,
Local associatif, Faculté des Lettres, Nantes.
E-mail : guilbaudeau.j@hermes.humana.univ-nantes.fr
Nous signalons par ailleurs que cet appel a été repris par les personnels enseignants et iatoss de l'Université.
Nous déclarons qu¹en l¹absence d¹un retrait rapide de ce projet, nous serons dans l¹obligation, au nom des principes républicains de liberté, d¹égalité et de fraternité, de nous placer dans l¹illégalité, en continuant de recevoir et d¹héberger parents, amis et collègues étrangers, comme nous l¹avons toujours fait, quelle que soit leur situation, sans leur demander leurs papiers, et sans nous soumettre à l¹exigence de délation de cette loi xénophobe.
Nous exprimons notre solidarité avec les personnes condamnées pour avoir hébergé leurs conjoints ou amis étrangers en situation irrégulière.
Nous appelons l¹ensemble de nos concitoyens à se mobiliser contre les atteintes, chaque jour plus nombreuses, aux droits de l¹homme et aux libertés individuelles. »
Nom Prénom Signature Profession
Claire-Jeanne Jézéquel et Patrick Cahuzac, initiateurs du projet
42 boulevard de Bercy 75 012 Paris
Tel/fax : 01 43 40 34 05
ou Natacha Nisic
63 bis rue Ramey 75018 Paris
Tel/fax : 01 42 55 26 69
Constitution de 1793
Nous avons déjà manifesté contre le code de la nationalité, car nous n'aimerions guère « rester seuls avec les Francais », nous affirmons qu'il est du devoir moral de chacun de mettre tout en oeuvre pour lutter contre ce racisme légalisé.
Comme nous l'avons fait, comme nous le faisons, nous continuerons donc le plus simplement du monde d'accueillir nos amis étrangers, d'où qu'ils viennent, et quelque soit leur statut. Il est évidemment hors de question pour nous de devenir des délateurs ou des auxiliaires de police. »
Contact : Marie-Dominique Massoni
"Marie-Dominique Massoni"@london.monde-diplomatique.fr
Groupe de Paris du mouvement surréaliste
122, rue des Couronnes 75 020 Paris
Tél : 01 46 36 54 96
« Les paysans, délégués des régions de la Confédération Paysanne, réunis en Comité National à Bagnolet le 18 Février 1997 :
A Bagnolet, le 18 février 1997
/| __ / | ,-~ / Y :| // / | jj /( .^ >-"~"-v" / Y jo o | ( ~T~ j >._-' _./ / "~" | Y _, | /| ;-"~ _ l / l/ ,-"~ \ \//\/ .- \ Y / Y l I ! ]\ _\ /"\ (" ~----( ~ Y. ) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~CONFEDERATION PAYSANNE
Nous, résidants portugais en France et luso-descendants, sommes solidaires de la lutte des sans-papiers pour leur dignité.
Nous sommes aussi coupables d'avoir hébergé et aidé, pendant des années, des étrangers en situation irrégulière. Nous continuerons à aider et à héberger nos amis étrangers sans leur demander leurs papiers. Immigrés, enfants d'immigrés, petits enfants d'immigrés, nous nous sentons menacés par le climat et la montée de la xénophobie qui fait de tout étranger, ou supposé comme tel, un suspect.
C'est pourquoi nous joignons nos voix à celles de tous les démocrates, contre les lois anti-immigrés, pour leur abrogation, ainsi que pour une politique de l'immigration respectueuse des Droits de l'Homme. Nous l'exigeons avec d'autant plus de force que nous n'oublions pas le rôle et l'importance du travail des immigrés de toutes origines et conditions sociales, dans la construction de la France. »
Nous manifesterons les samedi 22 et mardi 25 février. Samedi 22 février à 15h00 devant l'église, boulevard Magenta, près de la gare de l'Est à Paris et le mardi 25 février devant l'Assemblée Nationale l'après midi. Dans les deux cas, venez nombreux et apporté une valise symbolique et des banderolles.
Pereira Adelino, pepite@MicroNet.fr
Site Lusinet : http://www.uplift.fr/lusinet